A voir tout d’abord, dans l’église, un retable en terre cuite du XVIème siècle, autrefois polychrome, représentant une Nativité en trois scènes : celle de l’Annonciation, fortement endommagée, celle de la Nativité proprement dite avec l’arrivée des bergers, et celle de l’hommage des mages venus d’Orient.
le mobilier et les statues
La pièce maîtresse de l’église est un haut-relief, mutilé, d’excellente facture, représentant une Descente de croix mystique attribué à Nicolas Quesnel, l’imagier du tombeau des cardinaux d’Amboise à la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Cette oeuvre unique a dû être sculptée d'après un modèle germanique créé et gravé par Albrecht Dürer en 1511.
Deux statues trônent dans la nef : Saint Michel terrassant le dragon, du XVIème ou XVIIème siècle, et Sainte Véronique présentant le Saint Suaire, datant probablement du XIVème siècle.
Au dessus de l’autel retable de la seconde moitié du XVIIIème siècle sur lequel figure l’Agneau couché sur le Livre des 7 sceaux du livre de l’Apocalypse, trône un tableau, du XVIIIème siècle également, représentant le Père et le Fils avec, les surplombant, la colombe de l’Esprit Saint.
Face à cet autel et tout en haut d'une colonne, se trouve, une statue en bois peint du XVème-XVIème siècle représentant le Christ sauveur tenant le globe terrestre dans sa main gauche.
Au croisillon nord, est notée la présence d’un petit haut-relief représentant une pietà en bois du XVIème siècle, provenant de la chapelle détruite du château du Hallot à Aubigny, dans la commune toute proche de Civières.
"Vierge à l'enfant" Ce tableau du XIX ème siècle, porte sur son cadre, une inscription concernant le donateur, suivie de: "Offert par l'Empereur". Il devrait s'agir d'un don de Napoléon III et de la très pieuse Impératrice.
Statue du XVIème siècle de Sainte Catherine d’Alexandrie qui la montre, tenant dans sa main droite, la roue du martyre auquel elle échappa, et, dans sa main gauche, l’épée qui la décapita. A ses pieds, se trouve celui qui serait, selon sa légende, son persécuteur, l’empereur Maximien.
Statue de Sainte Femme du XVIème siècle, agenouillée
devant un livre et priant.
Le croisillon sud permet de découvrir une magnifique porte sculptée polychromée de style Renaissance de la fin du XVIème siècle, celle de la sacristie, comportant, entourés de décors floraux, deux personnages, Saint Paul et Saint Pierre, d’une touchante naïveté.